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- société
Le courage dont elle a fait preuve a résonné à travers le monde entier. Gisèle Pelicot est incluse parmi les treize femmes distinguées de l’année par le magazine Time. « En automne, Gisèle Pelicot, une septuagénaire résidant en Provence, s’est retrouvée au cœur d’une terrible affaire judiciaire pour viol. Son époux a été déclaré coupable d’avoir administré des drogues à son insu et d’avoir sollicité plus de 70 hommes pour avoir des rapports avec elle sans qu’elle ne s’en rende compte », rapporte l’hebdomadaire.
« Pelicot a décidé de renoncer à son droit légal à l’anonymat, devenant ainsi une héroïne pour les survivantes partout dans le monde. Elle a appelé au changement en France et ailleurs », note la rédaction qui la considère « comme une femme ordinaire ayant agi de manière extraordinaire face à une tragédie personnelle ». La bataille judiciaire de la Francoise est loin d’être achevée, car à l’automne prochain, jusqu’à 13 des 51 hommes seront de nouveau jugés par un jury populaire cette fois, devant la cour d’assises du Gard, dans le but d’obtenir une diminution de leurs sentences.
Cependant, Dominique, l’ancien époux de Gisèle Pelicot et considéré comme le « chef d’orchestre » des viols infligés à cette dernière durant cette décennie, ne sera pas inclus. Il a été condamné par la cour criminelle de Vaucluse à une peine de 20 ans de réclusion criminelle, sanction accompagnée d’une mesure de sûreté qui représente deux tiers de cette durée, soit environ 14 ans. En effet, il a choisi de ne pas interjeter appel.
La bataille judiciaire de la Française est loin d’être achevée, car à l’automne prochain, jusqu’à 13 des 51 hommes seront de nouveau jugés par un jury populaire cette fois, devant la cour d’assises du Gard, dans le but d’obtenir une diminution de leurs sentences. Cependant, Dominique, l’ancien époux de Gisèle Pelicot et considéré comme le « chef d’orchestre » des viols infligés à cette dernière durant cette décennie, ne sera pas inclus. Il a été condamné par la cour criminelle de Vaucluse à une peine de 20 ans de réclusion criminelle, sanction accompagnée d’une mesure de sûreté qui représente deux tiers de cette durée, soit environ 14 ans. En effet, il a choisi de ne pas interjeter appel.