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- société
Notre Tunisie regorge de compétences féminines – d’ailleurs, ce sont les femmes qui font de ce petit pays, un pays exceptionnel – Chaque jour, on peut croiser, dans notre quotidien, des dizaines de femmes battantes, courageuses, qui font changer le monde, mais qui demeurent anonymes, pourquoi, parce que le plus souvent, elles sont au second rang, et d’une façon générale, quelque soit son poste, la femme tunisienne préfère travailler en discrétion et avancer efficacement sans faire « trop de bruit »
Il fallait une telle crise sanitaire, pour découvrir une ces femmes combattantes, exceptionnelles : Dr Nissaf Ben Alaya , qui depuis le début de cette crise, consacre toute son énergie au service de l‘humanité.
Native de Kélibia, mère de deux enfants et professeure agrégée en médecine, Dr Nissaf Bouafif ép Ben Alaya a obtenu son diplôme de médecine à la Faculté de médecine de Tunis. Elle s’est spécialisée dans la médecine préventive, la santé publique, l’épidémiologie et la biostatistique. Auparavant, elle a obtenu un master en santé publique en France à l’Université Paris VI, Faculté de médecine Pierre et Marie Curie, et un deuxième master en épidémiologie, biostatistique et modélisation à l’Université Victor Segalen de Bordeaux.
Elle a commencé sa carrière professionnelle à l’Institut Pasteur de Tunis en tant que spécialiste en médecine préventive travaillant sur la surveillance de la leishmaniose et de l’hépatite virale en Tunisie. Elle a ensuite travaillé comme professeur adjoint d’épidémiologie à l’Université Claude Bernard à Lyon, France, travaillant sur la surveillance des infections nosocomiales.
En Tunisie, elle a travaillé comme professeure adjointe à la Faculté de médecine de Tunis et à l’Institut Pasteur de Tunis, travaillant sur différentes activités de recherche liées aux maladies infectieuses, en particulier l’hépatite et la leishmaniose et les maladies non transmissibles telles que l’hypertension, le diabète et les maladies coronariennes .
En 2010, elle est devenue professeure agrégée de médecine préventive et d’épidémiologie à la Faculté de médecine de Tunis et a été recrutée comme directrice adjointe de l’Observatoire des maladies nouvelles et émergentes. Elle est devenue directrice de la surveillance de la santé en 2013 et directrice générale de l’Observatoire des maladies nouvelles et émergentes en juillet 2015. De juillet 2017 à mai 2018, elle a été directrice par intérim des soins de santé primaires. Depuis juillet 2014,
Depuis 2011, elle coordonne la formation en épidémiologie de terrain aux niveaux national et régional et est directrice du programme tunisien de formation en épidémiologie de terrain. Elle est devenue professeur ordinaire de médecine préventive et d’épidémiologie en février 2016 et est également chef du laboratoire de recherche en prévention et épidémiologie des maladies non transmissibles à la Faculté de médecine de Tunis.