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- société
En ce début d’année, la presse algérienne se veut rassurante en annonçant le départ de 3 femmes seulement à destination de la Lybie pour le jihad sexuel. Erreur de comptage ou le pouvoir veut-il tout faire pour cacher la vérité ?
Les vrais chiffres eux sont alarmants, les femmes algériennes qui ont rejoint Daesch se comptent par centaine voir, plus ! Les régions de l’Est selon Tamurt info, a vu partir plus de 100 femmes.
Un journaliste de Ouergla a déclaré : « Rien qu’au niveau de notre ville à Ouargla, je connais au moins 10 femmes qui sont parties depuis plus d’une année faire le djihad sexuel. C’est le même son de cloche à travers plusieurs villes de notre région, donc on peut déduire que des dizaines de femmes endoctrinées sont parties. On a beau écrire et signaler ce phénomène, mais aucun de nos articles n’est publié dans la presse et le pouvoir continue à cacher cette vérité. On ignore la raison exacte de cette censure ».
A la wilaya d’El Oued, on comptabilise plus de 50 cas de départ pour le jihad sexuel, des jeunes filles et pas seulement même des femmes mariées sont parties offrir leurs corps aux jihadistes de Daesch, en Syrie et en Lybie. Elles appellent ça « le devoir envers les combattants ».
Reste maintenant à savoir si les autorités algériennes vont prendre au sérieux ce phénomène et les suivre de prés pour éviter que le terrorisme revienne à travers une autre porte.